Une brève histoire des bordels

Lupanar, maison close, boxon : tous ces mots désignent ce que nous appelons plus prosaïquement un bordel, c’est à dire un établissement de prostitution. Même si ce mot est usité désormais de manière très commune et fréquente pour désigner un manque d’organisation et un grand désordre, peu de gens en connaissent l’étymologie et encore moins l’histoire des maison closes à travers les âges : nous allons nous charger à travers ce post à faire la lumière sur l’histoire de ces maisons de plaisirs.

L’étymologie du mot bordel est assez peu connue. Deux explication récentes s’affrontent : l’une voudrait que ce mot nous viennent directement du mot gaulois « Borda » qui signifiât une cabane de planche. L’autre est bien plus moderne, néanmoins du 13éme siècle sous le règne de Louis XIII où le pieu roi a jugé nécessaire de confiner les femmes de joie – ou de petite vertu – dans des petites maisons au bord de la Seine appelés bordeaux (au borde de l’eau).

Si l’étymologie du mot bordel remonte au moyen âge, le métier ou plus exactement l’activité de prostituée est selon la formule, le métier le plus vieux du monde remonte à la nuit des temps et nous devons remonter jusqu’à l’antiquité grecque pour trouver les premiers vestiges des maisons closes.

Le bordel : un peu d’histoire antique

Comme vous le savez, le sexe à l’époque antique n’était pas un sujet tabou et la prostitution faisait partie de la vie de la Cité. On note la présence des premiers bordels en Grèce antique. C’étaient des maisons de joie parfaitement tenus par l’état et supervisés par des fonctionnaires ayant pour clientèle principalement des marins.

A Rome, les prostituées des bordels étaient principalement des esclaves ayant pour but de soulager les besoins naturels des soldats. Les lupanars sont fleurissants: outre faire appel aux  services des prostituées, on peut également se restaurer et se divertir à une table de jeu. Il faut noter ques les esclaves sexuels sont des hommes autant que des femmes. Néanmoins, seuls les hommes étaient admis à l’entrée des lupanars. Bon nombre de citoyens romains libres étaient contraints à se prostituer pour des raisons financières: c’était une pratique infamante et honteuse,  sévèrement punie par la loi.

et d’histoire moderne

Au moyen âge, la prostitution était bien entendu prohibée, néanmoins tolérée. Avec des périodes d’essor et des périodes de déclin suivant le sens moral du dirigent de l’époque . On peut situer l’âge d’or des bordels  dans les années folles (1920- 1930). Ainsi la IIIéme République profitait largement du commerce des corps en prélevant des impôts à la hauteur de 50% et en imposant une réglementation très encadrée . L’activité des maisons closes s’essouffle pendant l’occupation allemande où apparaissent les derniers cabarets bordels fréquentées par le gotha de la Wehrmachtmais également par des célébrités de l’époque tels Edith Piaf, Marlène Dietrich, Jean Gabin ou Mistinguett.

Le clap de fin officiel des maisons closes en France est donné en 1946 à la suite de la loi Marthe Richard : les maisons closes le resteront pour longtemps. Néanmoins, d’autres lieux de plaisirs, parfaitement légaux vous attendent sur le site rezocoquin.

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